Histoire de nos lumignons

Vous le savez je suis Lyonnaise, et en tant que telle, nos activités des fêtes de fin d’année commencent par la décoration de petits pots en verre qui à grands coups de peinture et de paillettes deviennent des lumignons que nous déposons à nos fenêtres le soir du 8 décembre chaque année.

Mais savez-vous pourquoi? D’où vient cette tradition? Je vais tenter d’éclairer votre lanterne (ou votre lumignon 😉 )

Une première légende raconte que la Vierge Marie aurait protégé Lyon de la peste en 1643 et qu’en remerciements les Lyonnais illuminèrent leurs fenêtres de bougies et autres lampions.

Une deuxième légende explique que cette fois ce serait pour avoir arrêté les armées Prusses en 1870, que les Lyonnais auraient remercié la Vierge.

Enfin, la dernière explication date de 1852, année où la statue de Marie au sommet du clocher de la chapelle de Fourvière a été inaugurée. La date initialement choisie pour l’inauguration est celle du 8 septembre. Mais quelques jours avant cette grande fête des trombes d’eau s’abattent sur la ville faisant déborder le Rhône et la Saône. Une nouvelle date est alors choisie: ce sera le 8 décembre. Hélas, cette fois encore de terribles orages éclatèrent sur Lyon et ses fleuves menacent de nouveau… Les notables de la ville décidèrent de reporter une seconde fois l’évènement, quand en fin de journée un miracle se produisit: les nuages sont repoussés et le ciel s’éclaircit. Les Lyonnais installèrent alors aux fenêtres bougies, lumignons, bougeoirs et lanternes qui illuminèrent la ville jusqu’au petit matin.

Depuis toute petite, chaque année j’illumine mes fenêtres pour honorer la tradition. Une tradition ma foi bien loin de la gigantesque machine à sous qu’est devenue la fête des lumières, qui depuis 1999 dure 4 jours…

Peinture comestible aux épices

Pour la semaine du goût, j’avais envie de travailler les épices mais pas simplement les cuisiner . Je voulais que les enfants manipulent, touchent, sentent, comparent. Puis lors de notre dernier atelier peinture, mon tout-petit a adoré dévorer la peinture sur ses doigts, alors même si les peintures que les enfants utilisent sont sans danger et conçues pour les touts-petits, je préfèrent leur proposer des alternatives maison.

Vous aurez compris l’association d’idées: la peinture comestible maison colorée aux épices.

Cette fois encore la recette est ultra simple pas de poudre de corne de licorne, de bave d’ornithorynque ou de molaire de dragon endormi. Vous trouverez tout le nécessaire dans votre cuisine, c’est promis!

Ingrédients pour 3 pots ( petit pot de purée pour bébé)

  • 120 g de farine
  • 60g de sel fin
  • 30g de sucre
  • 210 à 240g d’eau selon la consistance désirée
  • épices au choix ( j’ai utilisé du curcuma pour le jaune, de la cannelle pour le marron, du parika doux pour l’ocre)

Mélangez énergiquement les ingrédients et laissez les petites mains opérer.

peinture comestible aux épices

Mon avis:

Economique, écologique, naturelle, bio ou non ( selon les ingrédients que vous utilisez). Vous pouvez varier la consistance et donc la couvrance en ajoutant plus ou moins d’eau, utiliser des colorants alimentaires à la place des épices. Cette peinture a bien des avantages.

Testez et dites moi si comme nous, vous avez apprécié l’expérience.

Perles du Japon (tapioca)

C’est en préparant le planning de la semaine, un dimanche matin,  que je suis tombée sur l’article de Tangram Montessori parlant de son expérience avec les billes de tapioca.

L’idée m’a beaucoup plu alors ni une ni deux nous l’avons mise en pratique.

Côté fournitures, rien de très compliqué:

  • Des perles du Japon
  • Des colorants alimentaires
  • De l’eau pour la cuisson

Pour le matériel, ce que vous avez sous la main fera l’affaire: cuillères, bâtonnet en bois, pincette, gobelet, plateau, emporte-pièce…

Les billes gonflent dans l’eau bouillante, prévoyez donc l’activité plusieurs heures à l’avance afin de leur laisser le temps de refroidir.

Mon avis:

Nous avons adoré patouiller dans ces billes. La texture est particulière, légèrement gluante et peut surprendre voir repousser certains enfants. Toutefois les nombreuses expérimentations (étaler, écraser, couper, partager, mélanger, transvaser) piquent la curiosité au vif et les plus timides finissent par se laisser prendre au jeu. Les enfants et moi même validons cette nouvelle expérience et vous la recommandons!

A l’écoute des émotions

Cela fait un moment que je cherchais un livre simple, facile, accessible, beau pour aborder les émotions avec les enfants. J’aime avoir un support pour poser la trame de mes projets, comme ça je ne pars pas dans tous les sens…

En cherchant un cadeau pour ma nièce dans une librairie, je suis tombée sur le livre  » La couleur des émotions » de Anna Llenas. Coup de coeur immédiat! Il est plein de couleurs, poétique, très facile d’accès pour nos petits et très court. Pour vous résumer, c’est l’histoire du monstre des couleurs, qui est perdu dans ses émotions, il va alors rencontrer une amie qui va remettre de l’ordre dans tout ça… Et j’ai adoré la fin, mais je n’en dirais pas plus!

Du coup, j’ai eu envie d’aller plus loin. En me basant sur l’histoire, j’ai confectionné des cartes, chacune d’elle représente un sentiment rencontré dans le livre. Voici donc le point de départ de notre projet 2017/2018 dont je vous donnerai des nouvelles.

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Pâte auto-durcissante de Noël

Voilà un long moment que je n’ai pas partagé une de nos créations.
Celle que j’ai choisi, vous la connaissez forcément, c’est la pâte auto-durcissante.
Simple à réaliser avec seulement 3 ingrédients, ça plaît à coups sûrs! Il m’aura toutefois fallut plusieurs essais avant de trouver la cuisson parfaite.
Pour réaliser cette pâte sans danger pour vos bambins il vous faut:

  • 1 verre de maïzena
  • 1 verre de bicarbonate de sodium
  • 1 verre d’eau

J’ai ajouté des paillettes puisque nous avons fait des sujets pour noël, mais vous pouvez additionner à votre préparation quelques gouttes de colorants alimentaire, un peu de gouache ou la laisser blanche.
Faites chauffer la préparation sur feu doux en remuant constamment. La pâte est prête lorsqu’elle se détache des parois de la casserole mais ne doit pas être trop compacte pour autant (d’où mes plusieurs essais…). Laissez refroidir quelques minutes (pas trop longtemps n’oubliez pas qu’il s’agît d’une pâte durcissant à l’air) et mettez là dans une boîte hermétique jusqu’à complet refroidissement.

Amusez vous bien!

Bien vivre avec Doudou

Un doudou, c’est un petit bout de la maison, de maman ou de papa que ti-n’amour peut avoir sous la main quand il en a besoin. Il chasse ses peurs, apaise ses chagrins, l’aide à s’endormir et qu’il s’agisse d’un nounours à un oeil, d’un lapin à 6 pattes, d’un éléphant rose, ou d’une vieille couverture râpée, votre tout petit y tient comme à la prunelle de ses yeux mais pour les parents, cet objet peut parfois paraître bien encombrant…
Alors si on en parlait ?

Le doudou c’est bébé qui le choisira, généralement autour de 7-8 mois, et à votre grand désespoir, il ne choisira pas forcément le plus beau, le plus doux ou celui que tata Josette lui a offert, non il choisira celui qu’il lui plaît à lui. Toutefois, tous les enfants n’ont pas de doudou, et si c’est le cas du votre, vous pouvez vous rouler par terre de joie, il est inutile de lui en coller un à tout prix dans les pattes, c’est juste que votre petit bout à d’autres moyens pour l’aider à passer outre les moments difficiles qui rythment sa vie.

Dans la journée, il est préférable de ne pas laisser votre enfant s’enfermer dans une dépendance au doudou mais de poser des limites: OK dans la voiture mais pas dans la poussette, OK chez tata mais pas dans les magasins…
Aidez votre enfant à s’en passer, en l’habituant à le laisser dans le lit au réveil par exemple. Dîtes-vous que chez la nounou ou en crêche, il n’y aura pas accès toute la journée, et doudou sera rangé dans un casier à son arrivée jusqu’à la sieste pour ne pas interférer dans les échanges avec les autres.

De manière générale, évitez de passer doudou à la machine, sauf cas de force majeure ( ti-n’amour l’a fait tomber dans la boue, a vomi dessus la nuit dernière…). Mais faites le toujours avec l’accord de l’enfant et selon le degré de salissure, vous pouvez même lui demander de l’aide pour « donner le bain » à doudou.
S’il vous arrivait de perdre doudou, mais que vous êtes hyper prévoyants et que vous avez un double caché au fond d’un placard, c’est le moment de l’en sortir! Mais ne prenez pas votre petit ange pour un bleu, il se rendra compte que ce n’est pas celui qu’il a l’habitude de tripoter, mâchouiller, mordiller… Si vous n’avez pas de double, consolez fort votre petite tête blonde et expliquez lui qu’il va devoir choisir un nouveau copain puis priez très fort pour que ça marche!

Peinture propre.

Oui oui on peut se lancer dans l’activité peinture avec les enfants sans avoir à enfiler les tabliers, sortir la nappe spéciale « activité tâche », paniquer quand un enfant fait tomber son pinceau… Alors ça vous interesse?? Voici la marche à suivre:

Liste du matériel nécessaire:
Prenez des sacs de congélation refermables, ou à défaut des pochettes transparentes que vous refermerez avec plusieurs tours de ruban adhésifs.
De la peinture, 2 couleurs par pochettes c’est bien.
Des paillettes, petits objets en gel ou en mousse.

Mettre de la peinture dans les sacs, les paillettes, objets…
Bien refermer les sacs, sans quoi ce ne sera pas propre du tout.
Et laisser les enfants s’exprimer.

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Pour jouer avec la transparence et les textures, j’ai accroché les pochettes sur la baie vitrée, mais vous pouvez les laisser sur la table si vous préferez.

Encore une expérience concluante!

Une nouvelle expérience gonflée!

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Voilà un petit moment que je n’ai pas pris le temps de vous montrer nos expériences et découvertes en tout genre. Je vais donc y remédier immédiatement!
En janvier, nous avons testé la peinture puff, c’est à dire la peinture qui gonfle au four à micro-ondes. La recette est toute simple, et les enfants adorent.

Ingrédients:
2 cuillères à soupe de farine
2 cuillères à soupe de bicarbonate de sodium
De l’eau
Du colorant alimentaires

Mettre la farine et le bicarbonate dans un bol, ajouter un peu d’eau : le mélange doit être liquide mais assez épais. Enfin colorer à votre guise avec les colorants alimentaire. Il faut étaler une couche assez épaisse de peinture pour que l’effet gonflant soit assez prononcé. Une fois le chef-d’œuvre terminé, passer le 30 secondes au four à micro-onde, si la matière n’est pas tout à fait sèche vous pouvez rajouter quelques secondes de cuisson.

Avant cuisson

Après cuisson

On s’est vraiment bien amusé avec la peinture gonflante, et on vous la recommande!

La nounou broie du noir

Une fois n’est pas coutume, je ne suis pas contente, voir même furax!
Je vous explique…
J’ai rencontré, la semaine dernière, une jeune fille de 14 ans voulant être, plus tard, assistante maternelle. J’ai donc discuté avec elle et cherché à savoir ce qu’il lui plaisait dans ce métier.
Devinez! Allez-y, devinez ce qu’elle ma répondu!
« Quand on est assistante-maternelle, on est tranquille chez soi, on fait ce qu’on veut. »
Bon je ne suis pas totalement stupide, je sais que c’est l’idée que la plupart des gens se font du métier: c’est facile, à la portée tout le monde, pas besoin de faire de grandes études pour s’occuper d’enfants… Et j’en passe… Je sais aussi que certaines assistantes maternelles nuisent gravement à notre réputation, et toute seule dans mon salon, je n’ai pas de solutions. Alors je me bats, je me bats tous les jours contre ces idées reçues, pour que ce métier soit reconnu. Je fais partie de ces nounous qui se forment, qui exercent leur métier avec passion, qui s’investissent dans l’épanouissement de chaque famille accueillie. Non ce n’est pas de l’argent facilement gagné, non je ne fais pas le ménage, ni le repassage, ni même le dîner durant les heures d’accueil des enfants. Toutes les activités proposées sont réfléchies, préparées, testées à l’avance. Je pense sincèrement être une bonne professionnelle, et je continuerai à me battre pour être reconnue.
Alors à quand un diplôme ass-mat?

Un projet se réalise…

Ce soir je suis heureuse de vous faire part de la concrétisation d’un projet qui me tient à coeur… (Roulements de tambour…) La mise en place d’ateliers d’apprentissages de massages du tout petit.

Je remercie Elisa Pinsard, instructrice en massages bébé et sophrologue (vous trouverez son site ici) de me suivre dans cette nouvelle aventure.

Un grand merci aussi à mon amie Cécile Cayon, photographe auteur (vous trouverez son site ici) de m’avoir fait ce super visuel.

Ça donne envie de venir non?

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