Un doudou, c’est un petit bout de la maison, de maman ou de papa que ti-n’amour peut avoir sous la main quand il en a besoin. Il chasse ses peurs, apaise ses chagrins, l’aide à s’endormir et qu’il s’agisse d’un nounours à un oeil, d’un lapin à 6 pattes, d’un éléphant rose, ou d’une vieille couverture râpée, votre tout petit y tient comme à la prunelle de ses yeux mais pour les parents, cet objet peut parfois paraître bien encombrant…
Alors si on en parlait ?
Le doudou c’est bébé qui le choisira, généralement autour de 7-8 mois, et à votre grand désespoir, il ne choisira pas forcément le plus beau, le plus doux ou celui que tata Josette lui a offert, non il choisira celui qu’il lui plaît à lui. Toutefois, tous les enfants n’ont pas de doudou, et si c’est le cas du votre, vous pouvez vous rouler par terre de joie, il est inutile de lui en coller un à tout prix dans les pattes, c’est juste que votre petit bout à d’autres moyens pour l’aider à passer outre les moments difficiles qui rythment sa vie.
Dans la journée, il est préférable de ne pas laisser votre enfant s’enfermer dans une dépendance au doudou mais de poser des limites: OK dans la voiture mais pas dans la poussette, OK chez tata mais pas dans les magasins…
Aidez votre enfant à s’en passer, en l’habituant à le laisser dans le lit au réveil par exemple. Dîtes-vous que chez la nounou ou en crêche, il n’y aura pas accès toute la journée, et doudou sera rangé dans un casier à son arrivée jusqu’à la sieste pour ne pas interférer dans les échanges avec les autres.
De manière générale, évitez de passer doudou à la machine, sauf cas de force majeure ( ti-n’amour l’a fait tomber dans la boue, a vomi dessus la nuit dernière…). Mais faites le toujours avec l’accord de l’enfant et selon le degré de salissure, vous pouvez même lui demander de l’aide pour « donner le bain » à doudou.
S’il vous arrivait de perdre doudou, mais que vous êtes hyper prévoyants et que vous avez un double caché au fond d’un placard, c’est le moment de l’en sortir! Mais ne prenez pas votre petit ange pour un bleu, il se rendra compte que ce n’est pas celui qu’il a l’habitude de tripoter, mâchouiller, mordiller… Si vous n’avez pas de double, consolez fort votre petite tête blonde et expliquez lui qu’il va devoir choisir un nouveau copain puis priez très fort pour que ça marche!
Bonsoir,
On l’attendait ce nouvel article 🙂 Merci c’est un personnage important dans la vie de nos enfants !
Cela dit, je n’ai pas tout à fait le même point de vue : pour moi l’enfant sait mieux que nous ce dont il a besoin aussi je pense que s’il réclame son doudou c’est qu’il en a besoin. Il se peut que pendant quelques jours/semaines/mois il en ait besoin seulement lorsqu’il sera fatigué, triste ou en colère mais il est possible aussi qu’il le réclame du jour au lendemain tout le temps et pour diverses raisons (tensions familiales, angoisse de séparation discrète mais bien présente, besoin de se centrer sur lui même ?) Alors à mon sens « il ne faudrait pas » limiter ce cher doudou car pour moi c’est un peu comme pour les câlins et le non-laisser pleurer : plus l’enfant aura ce dont il a besoin, plus il se sentira en sécurité affective et plus rapidement il laissera de côté ce doudou (ou en tout cas plus souvent!)
C’est bien entendu à adapter aux différentes situations et modes de garde. Ce n’est pas évident pour les autres enfants si eux ont l’interdiction formelle d’avoir leur doudou, ils seront frustrés et dans ce cas il vaut mieux en effet temporiser et essayer d’encourager l’enfant à le laisser un peu.
Tout est adaptable et il y a toujours une solution pour que l’enfant, la personne en charge de l’enfant (crèche ou nounou) et les parents soient en accord, le tout étant de toujours bien expliquer à l’enfant.
Merci pour cet article Audrey, et pour les petites étoiles dans les yeux de Léa 🙂
Bonjour Alicia,
Merci pour votre commentaire.
Dans cet article, je vous expose la vie de tous les jours, sans tenir compte des différents événements qui pourraient perturber l’enfant. Evidemment, lors d’un moment difficile l’enfant qui en ressent le besoin peut se réfugier dans les bras de son doudou.
Lorsque je parle de limites, je pense par exemple aux repas, où selon moi le doudou n’a pas sa place, ou encore aux jeux collectifs, activités diverses où là encore quand le doudou est présent, l’enfant se ferme et ne participe pas, n’échange pas avec les autres.
Comme toujours en matière d’éducation, il n’y a pas une seule et unique de faire, il faut tous les jours réajuster en fonction de la situation, de l’enfant, du moment, de nos valeurs.
Je suis d’accord pendant les repas le doudou n’a pas sa place. Et je pensais à l’exemple de la poussette dans le cas d’un déplacement avec une personne autre qu’un parent je peux très bien comprendre que le doudou n’ait pas sa place non plus sauf exception étant donné qu’il risque de tomber, d’être perdu et là c’est toute un drame ! Mais c’est vrai que pour moi (c’est personnel, comme vous le dîtes) lors même d’un temps commun d’activité ce n’est pas dérangeant si l’enfant préfère être en tête à tête avec son doudou, ça peut vouloir dire qu’à ce moment précis l’activité ne l’interresse pas ou qu’il préfère être seul.